Marketing TP
Exercice 1 :
Carte postales humoristiques, petits papiers
autocollants « post-it », fournitures de bureau haut de gamme… Les produits
de Sicopa investissent les bureaux. La diversification des produits haut de
gamme et l’agressivité commerciale ont permis une hausse régulière du chiffre
d’affaires.
Diversification des gammes
Créée en 1971, Sicopa était une petite imprimerie
traditionnelle, employant 6 ouvriers et dirigée par un administrateur français.
Entrée ou départ en association à 50%, Mme Othmani acquiert la
totalité de l’affaire en 1973. L’activité de la société s’oriente alors vers le
haut de gamme.
A l’époque, le secteur de la papeterie souffrait
suréquipement et donc d’un excédent d’offre de produits basiques.
Pour lancer des articles de papeterie de bonne
qualité, Sicopa s’équipe en machines offset et développe le travail d’équipe.
« Actuellement, la société emploie 60 personnes
qui participent tant à la création qu’à la fabrication des produits ».
A l’instar des papeteries européennes, Sicopa crée des
articles de fantaisie, destinés aux enfants et adolescents, de qualité
comparable (blocs illustrés, jeux de dessins éducatifs, papiers à lettres…). Le
prix étant nettement supérieur à celui des produits courants sur le marché, ces
articles haut de gammes s’écoulent en petites quantités.
« Nous sommes tenus de diversifier la gamme pour
optimiser nos ventes. En contrepartie, cela exige un effort de création
constant, tant sur le plan des motifs que du choix des couleurs ». Mme
Othmani reconnaît que souvent le recours à la consignation, avec promesse de
reprise en cas de mévente, fut le seul moyen d’introduire les articles nouveaux
sur le marché.
Sicopa poursuit son effort de diversification en
lançant en 1988 six modèles humoristiques de cartes postales illustrées et aux
couleurs vives. Le développement de ce créneau reste cependant limité par
nécessité de renouveler sans cesse textes, dessins et couleurs.
Piratage d’articles
Parallèlement à la gamme fantaisie,
sicopa lance la production de fournitures de bureau haut de gamme, comprenant
les blocs à formats différents, les répertoires, les échéanciers. Ces produits
rivalisent sur le plan de la qualité du papier et de la conception, avec les
articles étrangers. « La matière première est importée, ce qui explique
que notre produit fini est 2 à 3 fois plus cher que l’article courant sur le
marché ». Depuis, la gamme s’est enrichie d’articles destinés aux PME,
tels que les échéanciers, les répertoires, les journaux…
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« A présent, nos articles sont concurrencés par des
produits de second choix comportant nos motifs et écoulés à un prix plus
bas ».
Cependant, Mme Othmani
précise que ces « piratages » ne peuvent porter que sur les quelques
articles isolés d’une gamme. De ce fait, la diversification des gammes et
l’innovation des articles demeurent le moyen privilégié pour maintenir les
parts de marché. « A ce jour, nous avons plus de 150 articles référencés
chez Marjane et Macro ». Par ailleurs, la société a l’exclusivité sur les
produits « post-it », pour lesquels elle a lancé ses propres formats.
« Nous avons mis 2 ans pour faire connaître ces petits blocs de papiers
collants ».
A présent, Sicopa réalise 40 % de
son chiffre d’affaires avec les articles de bureau, 25% avec les travaux
d’imprimerie, 10% vient de la vente d’articles de fantaisie. Les articles de
papeterie importés constituent 25 % de ses ventes.
L’Economiste, 16-5- 1995.
Travail à faire :
1)
Quelle sont les actions menées par Sicopa pour améliorer la qualité de
ses produits et quelles en sont les conséquences sur le niveau du prix de vente ?
2)
Quels sont les éléments qui agissent sur le prix des articles haut de
gamme de la société ?
3)
Quels sont les risques provenant de la politique d’innovation et de
diversification poursuivie par Sicopa ?
4)
La diversification est-elle synonyme de différenciation ?
Expliquez.
Exercice 2 :
Pour approcher le « Zéro
départ », l’entreprise doit rassembler régulièrement des informations sur
ses clients. Les banques le fond déjà lorsqu’il s’agit d’origine leurs données.
L’essentiel est donc d’identifier les comportements du consommateur.
(…)
A la différence de l’étude de
marché, l’information fournie par les clients qui s’en vont est, en général,
tout à fait concrète et précise.
Lorsqu’un client cesse de se
manifester ou d’acheter certains produits, l’entreprise prend contact avec lui
pour lui en demander la cause. Il arrive, parfois, qu’un concurrent propose de
meilleurs prix.
Ce genre d’information est très
précieux, car il indique quels sont les produits que les clients ne veulent ou
ne désirent pas et le motif de ce refus. Aussi, l’entreprise peut utiliser
cette information pour modifier la constitution de ses stocks et cibler avec
plus de précision sa clientèle. L’analyse des départs rentables peut aussi
aider les entreprises à déterminer quels sont les investissements pour la
qualité du service.
Les taux de départ sont mesurables,
il est donc possible de les gérer.
L’entreprise doit chercher à
identifier et à résoudre le problème du client au lieu de chercher à maximises
ses ventes.
Revue Banques et Entreprise, n° 32.
Travail à faire :
1)
Expliquez l’expression « zéro départ ».
2)
Quelles sont les causes de départ de clients et comment l’entreprise
peut-elle y faire face ?
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