La stratégie et la croissance TD
Les limites de la croissance externe
C'était il y a quatre ans. J.M Tessier, qui
s’intéressait encore à l’industrie, et Moralès le patron de KIM rivalisaient
aux Etats-Unis dans des opérations géantes de croissance externe. En mars 1999,
VIVA mettait aussi plus de 5 milliards d’euros sur la table pour s’offrir US
FIME, l’un des leaders mondiaux des équipements et services pour l’industrie
liés à l’eau. Plus tard, KIM répliquait en rachetant, pour prés de 4 milliards
d’euros, le leader mondial du conditionnement de l’eau ALO. Aujourd’hui, ces
deux affaires ont été ou vont être recédées par les deux ténors français (VIVA
Environnement est devenu entre-temps : My Environnement). Et ceux-ci ont
dû, au passage, accepter d’importantes moins-values.
Une fois de plus, les fusions acquisitions se sont
révélées être des miroirs aux alouettes. Le Boston Consulting Groupe, qui a
analysé 277 opérations de ce type aux Etats-Unis, conclut à une destruction de
valeur pour les actionnaires dans 5% des cas. Et que dire de l’impact sur les
personnels ? Mais, cela, on le savait déjà. Plus juridiquement, le BCG
montre que le risque de destruction de valeur est particulièrement fort quand
l’opération de croissance externe est faite en période d’euphorie. En revanche,
celles réalisées pendant les périodes difficiles ont plus de chances de
réussir. Les raisons sont évidentes, car humaines. En période de forte
croissance, on se laisse gagner par les modes, on se laisse entraîner dans des
courses à la taille critique, quitte à étudier trop vite les dossiers et à
surpayer les acquisitions (on peut d’autant plus facilement convaincre les
banquiers que l’argent coule à flot). En période de crise, par contre, le
sentiment de vulnérabilité évite de se précipiter et d’aller trop loin.
Parmi les modes qui faisaient fureur il y a quelques
années chez VIVA Environnement comme chez KIM celle du one stop shoping. Le concept prétendait
transformer ces groupes en fournisseurs de services complets, alliant le
traitement de l’eau, celui des déchets, la fourniture d’énergie et autres
services associés … c’est en son nom que KIM proposait alors de racheter AIR
libre. Ce dernier sut résister. Pour son plus grand bien. Car, si les
industriels continuent à sous-traiter de plus en plus d’activités dans ces
domaines, ils attendent aussi que leurs prestataires soient au top de leurs
spécialités.
Source :
www.usineouvelle.com,30
septembre 2003.
Travail à faire :
1- Distinguez
croissance interne et croissance externe.
2- Dégagez les
conséquences positives et négatives de la croissance externe.
3- Expliquez pourquoi
une croissance externe doit se réaliser plutôt en période de crise.
4- Analyser le lien
entre la croissance externe et les stratégies de métier et développement.
Réponse:
1-
La croissance interne consiste à développer des stratégies à partir de l'exploitation
des ressources acquises par l'entreprise grâce à ses fonds propres .La croissance
interne suppose donc des investissements matériels et immatériels.
la croissance externe consiste à accroître les ressources et les compétences de
l'entreprise par l'acquisition d'une autre entreprise .La croissance implique des opérations de fusion et d'acquisition dont les modalités juridiques sont variées .
2-
*acquisition de compétences fondamentales et d'expériences non disponibles en interne;
*développement des synergies et réalisation des économies d'échelle;
*contrôle des approvisionnements et maîtrise des débouchés et de la distribution ;
*partage des coûts de l'innovation et du changement sur un secteur d'activité porteur;
*coûts financiers élevés pour un résultat incertain;
*complexité juridique des opérations de fusions;
*difficultés d'intégration des ressources et des compétences ;
*incompatibilité des cultures d'entreprises;
*restructuration et / ou disparition d'entreprises..
3-
En période de crise , les sociétés prennent moins de risques et ne se laissent pas emporter par le phénomène de mode qui prévaut en période d'euphorie . Du coup , les opérations de croissance externe ont plus de chance de réussir car elles font l'objet d'analyses préalables plus approfondies et sont réalisées avec plus de lucidité.
4-
La stratégie de développement des professionnels est une stratégie de développement de marché.
1-
La croissance interne consiste à développer des stratégies à partir de l'exploitation
des ressources acquises par l'entreprise grâce à ses fonds propres .La croissance
interne suppose donc des investissements matériels et immatériels.
la croissance externe consiste à accroître les ressources et les compétences de
l'entreprise par l'acquisition d'une autre entreprise .La croissance implique des opérations de fusion et d'acquisition dont les modalités juridiques sont variées .
2-
*acquisition de compétences fondamentales et d'expériences non disponibles en interne;
*développement des synergies et réalisation des économies d'échelle;
*contrôle des approvisionnements et maîtrise des débouchés et de la distribution ;
*partage des coûts de l'innovation et du changement sur un secteur d'activité porteur;
*coûts financiers élevés pour un résultat incertain;
*complexité juridique des opérations de fusions;
*difficultés d'intégration des ressources et des compétences ;
*incompatibilité des cultures d'entreprises;
*restructuration et / ou disparition d'entreprises..
3-
En période de crise , les sociétés prennent moins de risques et ne se laissent pas emporter par le phénomène de mode qui prévaut en période d'euphorie . Du coup , les opérations de croissance externe ont plus de chance de réussir car elles font l'objet d'analyses préalables plus approfondies et sont réalisées avec plus de lucidité.
4-
La stratégie de développement des professionnels est une stratégie de développement de marché.
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