Economie générale et satistique: TP,
L'Espagne (avec 33% de part
de marché) s’est déplacée à la première place des tomates importées. Le Maroc
(avec 28% de part de marché) a réussi de garder la deuxième place. Tandis que
la Turquie se plaçait à la troisième place, la Pologne s’est contentée de la
quatrième place. La tomate étant le produit le plus consommé et commercialisé
au mode, elle représente également le premier produit agricole consommé au sein
du marché d’Intérêt National de Rungis. Toujours en provenance de Maroc et
d’Italie, certaines tomates variétales comme les tomates allongées ou les
tomates cerise branchés allongés se font remarquer de plus en plus. Même si ces
variétés sont produites dans le but de créer une valeur ajoutée par rapport à
la tomate ronde classique, la tomate long life ronde classique reste la tomate
la plus vendue sur le marché.
En 2007, la tomate de Maroc
et la tomate d’Espagne se sont partagés les 2 premières place à Rungis (tomate
marocaine 14 250 tonnes, tomate espagnole 12 480 tonnes alors que seulement 107
tonnes de tomates des îles des Canaries ont été commercialisées. Le reste de la
tomate d’import (hors tomate marocaine et espagnole) a été de 21 000 tonnes
(hollande, Italie, Belgique Pologne, Portugal, Turquie).
(…) ça ne va pas fort pour la tomate marocaine sur le marché
européen. Les professionnels ne cachent pas leur inquiétude : le marché
est jugé « morose », « déprimé », « pas très
dynamique » ou encore « difficile ».
En claire, des prix bas et
une petite demande résument l’activité à l’export. Avec une tomate qui s’écoule
en ce moment au prix d’entrée (soit près de 0,45 euro le kilo) les producteurs
ne pourront gagner un centime, déplore l’Association Professionnelle des
Exportateurs de Fruits Et Légumes (Apefel). De tels montants couvrent à peine
les frais d’approche. Les acteurs de la filière craignent que de bon nombre
d’agriculteurs se retrouvent en situation d’endettement.
A l’origine du problème, le moral des
consommateurs qui influe sur le panier de la ménagère. Dans un souci d’économie,
les européens chercheraient les produits les moins chers, observe Mohamed
Zahidi, secrétaire général de l’association. De même, l’Hexagone ayant
bénéficié de températures plutôt clémentes pour la saison jusqu’en novembre
dernier, la production de tomates est allée bon train et s’écoulerait en
priorité (production d’arrière-saison qui fait baisser les prix), disent les
acteurs de la filière. La marchandise marocaine exportée vers Perpignan,
plateforme qui dispatche ensuite sur le marché local et européen, a même été
bloquée à cette période par les commissionnaires car l’écoulement était jugé
difficile, indique Zahidi. Et pas d’issue puisque la tomate marocaine n’a pu
trouver d’alternatives auprès des grandes, explique la profession.
Autre point noir : le
Maroc doit gérer la concurrence des pays voisins : Turquie, Espagne,
Pologne avec une tomate qui se vend entre 0,35 et 0,40 euro le kilo contre 0,45
à 0,7 euro environ pour la marocaine, « quand ça va bien ». Le pays
ibérique a fait montre d’encore plus d’agressivité sur le marché, grappillant
de sérieuses parts au fruit made in Morocco. Plus à l’Etat, la Pologne, grand
producteur de tomates, entre en force sur le marché.
« Les conditions
climatiques au Maroc font que la compagne sera mauvaise », prédit Zahidi.
Les pluies tombées ne seraient pas aussi providentielles que l’on veut bien le
croire. Pour aller au-devant de problème phytosanitaires et prévenir les
maladies, les producteurs ont dû mettre la main à la poche et investir dans ces
produits chimiques. Ce qui aura des répercussions sur les coûts de production,
grogne un producteur de la région du souss.
L’économiste 2008
Travail à faire :
1-
Caractériser le marché de la tomate en vous
appuyant sur les critères suivants :
¨
La nature du bien
¨
L’étendue géographique
¨
Le régime du marché
2-
Peut-on dire que la demande des tomates est
élastique ?
3-
A partir du document, peut-on dire que la loi de
l’offre et de la demande a joué en faveur de la tomate marocaine ?
justifier.
4-
Comment le Maroc peut-il agir pour limiter l’impact de
la concurrence étrangère ?
5-
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