Gestion des ressources humaines TP
Exercice 1 :
Un mois après
sa nomination, le nouveau président de Bull, Jean-Marie Descarpentier,
réorganise de fond en comble le groupe selon la théorie de la « pyramide
inversée ».
Celle-ci met le client au sommet et le personnel à la
base.
Le nouveau président parie également sur la
décentralisation et diminue les niveaux hiérarchiques.
Ainsi, une nouvelle équipe de direction générale,
formée de onze membres, a été mise en place. Elle constitue le « Bull
Executive Board ».
Afin de mieux répondre aux besoins des clients, le
groupe est restructuré au niveau mondial en sept division produits et services
(entreprise servers, open system, software business, personal computers…)
Ces divisions, qui pèsent entre 150 millions et 7,8
milliards de francs de chiffre d’affaires, sont entièrement responsables de
leurs résultats, de leurs investissements, de leur politique commerciale et de
leur recherche.
Le rôle des quatre réseaux commerciaux (France,
Europe, North America-Pacific, Overseas), dont les actuels dirigeants restent
en place, est renforcé. Cette nouvelle structure qui est semblable à celle du
constructeur Hewlett-Packard, devrait permettre de mieux faire coopérer les
équipes de recherche et les forces commerciales.
Elle devrait également permettre à Bull de faire le
point tout en réduisant massivement les coûts de l’entreprise. Et cela, sans
recourir à de nouvelles et importantes réductions d’effectifs.
L’Economiste du 25 novembre 1993.
Travail
à faire :
1- Quelles sont les caractéristiques
de la nouvelle structure de « Bull » ?
Quels sont les objectifs visés par ce nouveau choix ?
Exercice 2 :
Une
autorité légitime et acceptée
On
dit que les Japonais sont hyper disciplinés, qu’ils fonctionnent sur un mode
militaire, qu’ils sont soumis à l’autorité, qu’ils ne contestent jamais,
appliquent strictement les règles. Certes l’individu est noyé dans le groupe,
est moins mis en valeur que dans la société occidentale, mais la libre
expression, la participation et la décentralisation des processus de décision
légitiment l’autorité. On se plie plus facilement à des règles à l’élaboration
desquelles on a participé. On accepte plus facilement une autorité partagée
dont une parcelle, aussi infime soit-elle, vous est déléguée. Quand on est
convaincu – c’est un contrat social – que l’autorité exercée l’est pour le bien
commun, avec générosité et bienveillance, elle est aisément supportable.
Les
décisions sont prises par le groupe
La prise de décision se fait sur la
base du groupe, du consensus et du compromis, avec une implication de tous ses
membres, de la recherche de l’information jusqu’au choix d’options. Que la
proposition émane de la base ou de la direction, elle circule dans les deux
sens avec des paliers de discussions, corrections et approbations à chaque
niveau, de manière à ce que chacun soit certain d’être entendu. Ce système
permet d’assurer l’adhésion-compréhension de tous, et de ne pas faire porter le
poids ou le mérite d’une décision sur une seule personne.
En réalité, cela n’est pas aussi
systématiquement démocratique. Souvent, les échelons concernés par la
consultation sont limités, parfois, il s’agit de faire entériner des décisions
dont l’essentiel a déjà été arrêté. Mais l’esprit demeure, qui consiste à
impliquer chacun, à faire de chacun un agent d’initiative, et non un agent
omniconsentant et soumis.
Maroc –Economie N°33 du 12 décembre 1994.
Travail
à faire :
1-
Expliquez, d’après le texte, pourquoi les Japonais acceptent
« l’autorité ».
2-
Expliquez la notion du « contrat social ».
1- Dites comment sont prises les
décisions et comment circulent les informations.
Solution :
Exercice 1:
Question
a. La nouvelle structure pèche par une décentralisation et
par une contraction des niveaux hiérarchiques.
En effets les sept divisions créées deviennent
responsables de leurs actions et de leurs résultats, de leur politique
commerciale et de leur recherche.
Question
b. Les objectifs sont :
-
Mieux faire coopérer les équipes.
-
Permettre une réduction des coûts.
-
Epargner les effectifs.
Exercice 2:
Question
a. Parce que c’est une autorité légitime à ceux du
processus de gestion auquel tout le monde est associé et dans lequel tout le
monde est impliqué.
Question
b. Le contrat social implique une
adhésion des membres du groupe aux décisions du fait que ce sont ces membres
qui étaient à la base de la prise de ces décisions. Cette adhésion est
également le fruit d’un sentiment de la recherche du bien commun par les
dirigeants en usant de beaucoup de bienveillance et de générosité.
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