Gestion des ressources humaines TP

Exercice 1 :
 « Le management participatif s’oppose-t-il à l’exercice du pouvoir ? »
Montrez, à l’aide d’un exemple théorique ou pratique, votre conception quant à l’association d’un management participatif et d’un exercice efficace du pouvoir.

Exercice 2 :
Qu’est-ce donc
que la responsabilité sociale ?
         Le mot « social » pris dans son sens large, peut s’appliquer à tout ce qui touche à l’organisation, au développement ou à la vie de la société. La responsabilité sociale est celle qui nous oblige à répondre de nos actes ou de nos carences susceptibles de porter préjudice à l’harmonie de la société. La responsabilité sociale de l’entreprise lui fait donc obligation de répondre de ses activités ou carences qui pourraient avoir une répercussion sur « l’aptitude sociale » des individus qui la constituent, c’est-à-dire sur leur aptitude à être ou devenir des éléments utiles au développement harmonieux de la société. Admettre cette définition c’est reconnaître  que l’entreprise doit jouer un rôle nouveau : le rôle d’une cellule sociale dont le but est précisément d’aider au développement de la société. C’est accepter du même coup d’assigner à l’entreprise, en plus de son rôle économique traditionnel, un but social. C’est donc à ce concept nouveau de l’entreprise, considérée comme « cellule sociale » qu’il faut s’intéresser avec un certain courage.

Ont-ils oublié l’homme ?
         Les responsables de l’entreprise, qui l’ont considérée exclusivement sous son angle économique et qui ont cru que son efficacité était uniquement liée au progrès technique et à la rationalisation des méthodes de travail, n’ont-ils pas oublié « l’homme » ?
         Par son développement, par la concentration industrielle qu’elle a suscitée, l’entreprise a déraciné l’homme des groupes primaires qui vivaient alors dans une civilisation rurale, pour le transplanter dans une civilisation urbaine où souvent il disparaît derrière des étiquettes.

         A l’autorité, gage de respect et d’obédience, s’est substitué le commandement qui appelle trop souvent l’obéissance passive, voire la résistance. Au code du village, non écrit et entièrement moral, fait de lois naturelles qui ne peuvent plus jouer, les hommes de la cité ont substitué les textes juridiques, les statuts et règlements, textes précis qui, en réglant leurs rapports, les empoisonnent, mais à l’abri desquels la conscience peut se reposer, même si elle n’est pas en paix.
         Le sentiment et la fierté d’appartenance (exception faite pour les membres de certains clubs sportifs) n’existent plus.

Rupture généralisée
des relations humaines
         Les notions de travail, de famille, de patrie ont perdu leur valeur d’idéal et de dénominateur commun à son environnement.
         L’homme devient étranger : sa carte de citoyen lui donne le droit de déposer un bulletin de vote dans l’urne, mais il n’a pas le sentiment de participer à ce qui conditionne sa vie collective. Il ressent durement son impuissance d’homme perdu dans la masse, d’une société à l’égard de laquelle il devient agressif. L’autorité, les sentiments d’appartenances et de participation, qui soudaient le groupe rural, n’existent plus : il y a une rupture généralisée des relations humaines.
         Aujourd’hui, la chaîne impose à l’ouvrier son rythme contre nature. Il n’est plus capable de ressentir la fierté du créateur devant un travail qui, dépouillé de toute signification économique et sociale, n’est plus qu’une peine physique. Il utilise actuellement toutes les découvertes de la technique moderne sans les comprendre vraiment. Tant d’éléments demeurent pour lui, mystérieux et étrangers.
Abderrahmane Tahiri .J.H.
Maroc Economie, 18 septembre 1995.

Travail à faire :
1- Qu’entend l’auteur par « responsabilité sociale » ?
2- Pourquoi l’auteur estime-t-il que ce système est périmé ?
3- Comment l’auteur a-t-il rendu l’entreprise responsable du dépaysement qu’a connu l’homme dans la ville ?
4- Expliquez ce qui est souligné.


 


Solution :

Exercice 1 :


         Le management participatif se base sur l’hypothèse selon laquelle les individus recherchent l’accomplissement personnel dans le cadre d’objectifs organisationnels fixés à l’avance. De ce fait, le problème essentiel est de concilier les objectifs de l’individu et ceux de l’organisation. Cette conciliation relève d’un pouvoir démocratique qui se base sur la concentration et l’utilisation d’un certain nombre de moyens de motivations pour atteindre les objectifs. Donc la notion de pouvoir est largement présente même dans le cadre d’un ménagement participatif.
Exemple :
         La concertation peut déboucher sur un climat de compétition dans l’entreprise, dont la motivation est un élément essentiel et dont l’application dans la pratique quotidienne relève du pouvoir existant dans l’entreprise.

Exercice 2 :

1- La responsabilité sociale est celle qui nous oblige à répondre de nos actes ou de nos carences susceptibles de porter préjudice à l’harmonie de la société.

2- L’auteur estime que ce système est périmé dans la mesure où il invite à reconnaître que l’entreprise doit jouer un rôle nouveau : le rôle d’une cellule sociale dont le but est d’aider au développement de la société.

3- Par son développement, par la concentration industrielle qu’elle a suscitée, l’entreprise a déraciné l’homme des groupes primaires qui vivaient alors dans une civilisation rurale, pour le transplanter dans une civilisation urbaine où souvent il disparaît derrière des étiquettes.



4- Le travail à la chaîne impose à l’ouvrier un rythme répétitif et monotone qui est contre sa nature. Le travail devient alors une activité pénible de telle sorte qu’il enlève à la personne concernée tout sentiment de création et de participation à l’œuvre réalisée.
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