Introduction

La création d’entreprise est devenue une nécessité dans tous les pays du monde dans la mesure où aucun pays.

Il est vrai que la création d’entreprise comporte un risque. Mais la majorité de tous ceux qui ont entrepris et qui ont pris ce risque ont réussi. Il est tout vrai aussi que l’échec reste toujours de mise.

Dans tous les cas, la création d’entreprise est la meilleure chose qui puisse arriver à un jeune diplômé. De ce fait, le jeune entrepreneur doit batailler dur pour éviter l’échec. Ce n’est qu’au bout d’un certain temps que l’entrepreneur va sentir qu’il a créé une richesse. Dans le cas contraire, le risque est grand de voir le jeune entrepreneur « bouffer » son maigre capital et de mettre la clef sous le paillasson dans un temps plus ou moins court.

Bien entendu pour entreprendre et perdurer dans le temps, il faut trouver l’idée qui correspond non seulement à un besoin mais, aussi, à ses capacités tant intellectuelles que matérielles. Cela étant, on peut toujours se poser les questions suivantes :

-          Quelle est la finalité de la création d’une entreprise ?

-          Pourquoi on crée une entreprise ?

Ø  Finalité de la création d’une entreprise :

Ou pourquoi, on crée sa société ?

En d’autres termes, pourquoi, on est tenté de créer une entreprise ?

Avant de répondre à cette question, il faut d’abord tenter de définir l’entreprise comme un « agent économique produisant des biens et des services pour un marché ».

Mais, pour les auteurs contemporains, l’entreprise est plutôt « une organisation ou entité économique et sociale permettant la production et la vente de biens et de services répondant à un besoin par l’intermédiaire de moyens humains et matériels ».

En somme, l’entreprise est donc une organisation qui coordonne l’action de plusieurs facteurs (HOMME ? TRAVAIL ET CAPITAL). Aussi, on crée généralement une entreprise pour diverses raisons dont les plus importantes sont :

1.      Se créer un emploi pour soi-même (auto emploi) :

2.      Parfois, pour réaliser un rêve ou une idée d’enfance :

3.      Toujours, pour faire du profit.

4.      Et, parallèlement, pour être indépendant :

Cependant, dès qu’un entrepreneur crée une entreprise, celle-ci devient, par la force des choses, la propriété également des autres intervenants :

1.      Banques

2.      Etat

3.      Personnel

4.      et, souvent aussi les fournisseurs, les clients

Tous ces intervenants sont concernés par sa prospérité ou ses difficultés, sa stagnation et, aussi, sa faillite en raison des intérêts qu’ils ont (crédits, impôts, paie, dettes, créances, etc.).

De ce fait, l’entrepreneur a intérêt à tenir compte de cette amère vérité pour nouer des relations cordiales avec la plupart de ces intervenants dans son environnement, notamment lors des règlements des salaires, des effets de commerces, des loyers, des dettes des autres fournisseurs et d’autres charges de fonctionnement (eau, électricité, téléphone, impôts, commissions des représentants, etc.).

Pour mieux comprendre le processus de création des entreprises, il serait utile d’exposer dans unepremière partiece qu’il faut connaitre avant de prendre la décision de créer sa société avec dans un premier chapitre les tenants et les aboutissants duprofil de l’entrepreneur en énumérant, d’abord, les idées à connaitre avant d’entreprendre, puis les erreurs à ne pas commettre avant de créer son entreprise, ensuite le prix à payer pour l’entrepreneur. Dans un deuxième chapitre, nous passerons en vue le caractère de l’entrepreneur, son désir d’aller toujours le plus loin et, surtout entre autres, ses qualités et ses défauts. Dans un troisième chapitre, nous serons conduits à reposer le problème du  choix de l’idée à travers deux (2) axes  soit les trois (3) directions en s’inspirant de la vie économique en général, de la vie quotidienne ou en s’inspirant de son milieu professionnel ou de celui des membres de sa famille, soit les quatre (4) domaines, pour mettre en relief les avantages et les inconvénients de chaque deux et déterminer les pièges des « fausses » bonnes idées. Et enfin, dans un quatrième chapitre, nous essayerons de rappeler toutes les connaissances juridiques et fiscales nécessaires pour bien maitriser la gestion d’une petite entreprise, en abordant dans une première section le régime juridique et fiscal tant des entreprises individuelles que des entreprises sociétaires, puis dans une deuxième section les problèmes liés au choix du siège, à la fixation du capital social ainsi que du choix des éventuels partenaires ou associés, ensuite en rappelant tant certains principes de base du code du travail et du SMIG que des taux de la CNSS, de l’AMO et de l’IR et, enfin, de l’énumération de tous les registres obligatoires qu’une société se doit de tenir.

Dans une deuxième partie, on mettra en exergue toutes les formalités de création juridique d’une société avec dans un premier chapitre l’élaboration obligatoire du business plan avec l’étude de marché, l’étude financière et les autres études souvent nécessaires mais pas obligatoires, dans un deuxième chapitre, toutes les données relatives aux centres régionaux d’investissements (CRI) pour entamer dans une première section le formulaire unique, dans une seconde section, la procédure de la création selon la formule classique pour expliquer dans une troisième section, la même procédure en passant par les pièges à éviter dans la rédaction des statuts.

Enfin, dans un troisième chapitre, on se propose de passer en revue tous les modèles de la création d’une société allant tant des statuts de la SARL et de la SA à tous les autres imprimés nécessaires à la création d’entreprise