Chapitre 4 : Les finalités de l’entreprise

Depuis longtemps, les économistes libéraux ne pensent que la seule fonction-objectif de l’entreprise est la maximisation du profit. Tout récemment, l’entreprise s’est vue contrainte d’ajuster son attitude sous l’effet d’une double action : interne menée par ses dirigeants, ses salariés et ses actionnaires ; externe favorisée par les acteurs composant son environnement (consommateurs, fournisseurs, collectivités locales, Etat, organismes financiers…).
I.LE PROFIT MAXIMUM :

1. Les fondements théoriques
      Pour les économistes libéraux, le seul but que doit poursuivre l’entreprise est la maximisation du profit. D’ailleurs, ceux-ci avancent l’idée que cette recherche a des conséquences sociales positives : en cherchant son intérêt individuel, l’entrepreneur concourt en effet à la réalisation de l’intérêt général de toute la société.

2. La réalisation du profit maximum
      La recherche de la maximisation du profit (ou, pour simplifier, le bénéfice comptable) nécessite une double action : réduire les charges et augmenter les produits

II.LA FORMATION CONTINUE
L’évolution technologique actuelle se traduit par l’apparition d’importants problèmes d’adaptation. Les nouveaux besoins se caractérisent par une multiplication des qualifications et des niveaux alors même que se produits une obsolescence rapide des connaissances acquises au cours de la formation initiale.

1. La définition de la formation continue

La formation continue ou permanente est, par définition, la formation professionnelle destinée aux salariés des entreprises. C’est un ensemble des mesures adoptées pour la formation des travailleurs, mesures prises entre l’Etat et les employeurs.
On peut schématiser sa place dans l’entreprise de la manière suivante :
Chacune des deux formules répond à une perspective de changement :
-dans le cas où le changement n’est pas partiel et ne touche que quelques branches dans le processus de production, son impact se traduit par la modification de quelques postes de travail et ne nécessite que quelques qualifications supplémentaires pour un nombre réduit de techniciens ;
-par contre, lorsque le changement est global, la formation concerne l’ensemble du personnel aussi bien technique qu’administratif et nécessite la mise en place par l’entreprise d’une véritable politique de formation continue. Il est souhaitable de recourir à une politique de formation interne.

2. Les intervenants dans la formation professionnelle

      Ceux-ci sont multiples ; on peut distinguer principalement :
a.   L’OFPPT
Crée en 1974, l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail s’est investi d’une mission qui consiste à développer la formation professionnelle et à l’adapter aux besoins de l’économie du pays. Il assure deux types de formation :
-une formation initiale classique
-une formation continue, spécifique à l’entreprise.
L’OFPPT assure plus de 70% de l’ensemble des prestations de formation continue au Maroc. Il est le principal opérateur de la formation professionnelle avec 169 établissements de formation, 48 500 stagiaires et 5 400 agents. L’objectif de l’office est de mettre à la disposition des entreprises des jeunes biens formés.

b.  Les grands offices et régies : ils ont mis en place des centres de formation adaptés à leurs propres besoins.

c.   Les établissements privés de formation professionnelle :

III.L’INSERTION ET LA PENETRATION DE L’ENTREPRISE DANS LE TISSU ECONOMIQUE ET SOCIAL
Aujourd’hui, on ne se limite plus seulement à définir l’entreprise comme un agent économique dont la fonction est de produire des biens et des services pour le marché en vue de réaliser un profil immédiat, mais comme un système en échange permanent avec son environnement.


  L’acte de production conduit l’entreprise à lier des relations, en amont et en aval, avec d’autres agents économiques. Ces relations se traduisent par un certain nombre d’opérations lui conférant des rôles économiques :
-l’investissement en capital fixe (machines industrielle, matériel de transport…) et capital circulant (matières premières, emballages…) permettant ainsi aux autres entreprises d’écouler leurs produits ;
-l’investissement en capital humain qui contribue à résorber une partie du chômage ;
-l’achat de certains services nécessaires à la promotion ou à la circulation des biens crées (études de marché, transport…) ce que facilite le développement du secteur tertiaire ;
-la participation aux recettes fiscales locales (taxes urbaine, taxe d’édilité…) ou nationales (IGR, IS…) ; cette contribution fiscale des entreprises aide à la réalisation de certains projets économiques et sociaux (hôpitaux, universités, autoroutes…) ;
-la contribution à la réduction des déficits de la balance commerciale avec l’entrée des devises, par le biais de l’exploitation ;
-la contribution à l’élévation du bien-être collectif par la création d’effets externes positifs (éclairage public, construction de route…).

2. L’insertion de l’entreprise dans le tissu social
Depuis peu, l’entreprise est amenée à entamer un dialogue constant avec son environnement ; par ce biais, elle contribue à mettre en place un climat social et social et culturel favorable à son propre développement ainsi qu’au développement local.
Actuellement, l’entreprise  s’intéresse beaucoup aux spécifiés de la région où elle se trouve et essaie d’assumer une part de responsabilité dans son tissu social.
Par l’insertion  sociale, l’entreprise vise à dynamiser son image. Elle arrive à cette fin en recourant à plusieurs moyens de communication : publicité, parrainage, mécénat…
Conscients de l’importance des moyens de communication dans l’instauration d’une image  de l’entreprise, les pouvoirs publics ont réglementé certaines de ces techniques. Il s’agit entre autres du parrainage. Ainsi la loi du 19 mai 1989 relative à l’éducation physique et aux sports précise dans son article 30 que parmi les objectifs du parrainage on trouve : « (…) la promotion, sous toutes ses formes, de l’entreprise concernée».
Les conséquences de cette pénétration de l’entreprise dans son tissu social sont nombreuses :
-lutte contre la pollution,
-édification de certains œuvres socioculturelles (théâtres, mosquées, logements…).
-organisation de rencontres sportives et (expositions, rencontres sportives…),
-aides accordées à certaines couches sociales défavorisées.


 1. L’insertion de l’entreprise dans le tissu économique
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