Chapitre 9 : Les fonctions financières
Introduction :
Dans toute entreprise, quelle que soit
sa nature et importance, on assure les mêmes fonctions de base : Administrative,
Commerciale, Comptable et Financière, Technique et
Sociale.
La division n’y est pas toujours aussi
nettement marquée, en particulier dans une entreprise de faible importance,
plusieurs fonctions peuvent fort bien être assurées par le même service et quelque
fois par le même employé.
I- Définition et rôles
de la fonction financière :
1- Définition :
La fonction financière met en œuvre les
capitaux. Elle commande la circulation des capitaux à l’intérieur de
l’entreprise et les échanges des capitaux avec l’extérieur.
La fonction financière peut être
comparée à la fonction de circulation sanguine dans l’organisme humain.
2- Les rôles :
La fonction financière doit :
Mettre au service de la rentabilité de
l’entreprise les ressources et les techniques financières.
Apprécier puis contrôler l’intérêt
économique des projets.
Elle doit mettre aussi à la disposition
de l’entreprise les techniques financières nécessaires à son développement et à
sa protection.
Elle a aussi d’autres rôles, on cite
parmi lesquels :
Premièrement, elle doit prévoir les
emplois et les ressources pour ne pas mettre en péril l’entreprise.
Elle doit aussi participer aux
décisions relatives au volume et à la structure des actifs.
Elle doit contribuer à la
définition de conditions de vente et d’achat et surveiller la capacité
financière des clients et des fournisseurs.
II- Evaluation des
besoins :
A- Besoins de
financement à long terme :
⇒ Le cycle d’investissement :
► L’investissement entraîne des besoins
de financement importants.
► Le cycle d’investissement commence
avec la création de l’entreprise avec l’achat des immobilisations nécessaires à
son fonctionnement (locaux, terrain, machines…) ; il s’amplifie avec la
croissance de l’entreprise (il faut renouveler le capital amorti, augmenter la
capacité de production).
► Le cycle d’investissement s’achève à
la fin de l’entreprise (faillite, cessation de l’activité, absorption).
► C’est un cycle long (entre la date de
l’engagement des fonds investis et la date d’obtention du bénéfice, la durée
est assez longue).
⇒ L’investissement :
C’est
une immobilisation des fonds dont l’entreprise espère un gain futur.
⇒ Type d’investissement par
objectif :
► L’investissement de
création : à la naissance de l’entreprise, il
faut acheter des locaux, des terrains, des biens d’équipements…
► L’investissement de remplacement : (ou de renouvellement) ils maintiennent la capacité de production
(remplacement des biens de productions anciens).
► L’investissement d’expansion : (capacité) pour réaliser une production ou pour augmenter
la capacité de production.
Remarque : Investissement
immatériels (ex : recherche, formation, mercatique, logiciel, organisation
du travail).
Pour chaque investissement à réaliser,
une étude est nécessaire afin de déterminer le projet le plus rentable
(l’entreprise compare le coût de l’investissement aux gains liés à son utilisation).
B- Besoins de
financement à court terme :
⇒ Notion du cycle d’exploitation :
► Le cycle d’exploitation est la
période séparant la date de l’achat des matières premières et la date de vente
du produit fini (règlement).
► L’entreprise doit donc financer ses
stocks (M.P ; P.F) et les créances sur ces clients.
⇒ Besoin en fonds de
roulement d’exploitation (B.F.R.E) :
Aux besoins générés par l’exploitation
(stock et créance sur les clients) correspond un financement lié également à
l’exploitation.
Il y a BFR dans une entreprise quand
les besoins de financement dépassent ses ressources d’exploitation.
|
C’est un besoin qui existe toujours
dans les entreprises (besoin stable) (il doit être financé par des ressources
stables).
III- Moyens de
financements :
A- Financement à C.T
:
⇒ Crédit fournisseur :
L’obtention d’un crédit auprès du
fournisseur allège la trésorerie. (L’idéal est d’accorder à ces clients un
crédit d’une durée inférieure à celle obtenue de ses fournisseurs).
⇒ Crédit bancaire :
L’entreprise s’adresse à son banquier
pour lui demander un crédit lui permettant de faire face à ses échéances (pour
financer le cycle d’exploitation). Plusieurs formes de crédit sont possibles :
► Crédit de financement de la trésorerie :
+ L’escompte des effets de commerce :
l’entreprise peut négocier les effets de commerce qu’elle possède en porte
feuille (L.D.C, billet à ordre, warrant…)
+ Le crédit par caisse :
l’entreprise s’adresse à sa banque qui lui accorde des liquidités (des
avances). Plusieurs techniques sont utilisées :
Facilité de caisse (la durée est de
quelque jours / mois).
Le découvert : durée quelques mois.
► Crédit de financement des stocks :
Ils sont accordés sous forme de
découvert :
+ Le crédit de campagne : financement
des activités saisonnières.
+ Avances sur marchandises :
financement des stocks.
+ Crédits spéciaux : pour les activités
à encourager.
⇒ L’affacturage :
► C’est la vente au comptant par une
entreprise de ses créances commerciales à
un intermédiaire spécialisé appelé
factor (société d’affacturage).
► Avantage : l’entreprise ne court pas
le risque d’insolvabilité des clients.
► Inconvénient : il set cher.
B- Financement à
moyen et à long terme :
⇒ L’autofinancement :
► Il y a autofinancement quand
l’entreprise finance ses investissements par ses propres moyens : il s’agit des
moyens de financement permanents que l’entreprise trouve dans ses propres
ressources : bénéfices, amortissements et provisions.
► Avantages : • C’est un moyen de financement gratuit.
• Il laisse la capacité d’emprunt
intacte.
• Il finance la croissance de
l’entreprise.
• Il est encouragé par l’Etat
(dégrèvements fiscaux).
►Inconvénients : • Il est insuffisant.
• Il finance des investissements à
rentabilité modeste.
• Il diminue les bénéfices distribués
(décourage les actionnaires)
⇒ Les apports
nouveaux :
L’entreprise
augmente son capital.
►Augmentation
du capital en numéraire : l’entreprise vend de nouvelles actions
►Augmentation
du capital en nature : il y a bien réel apporté (terrains).
►Augmentation
du capital par incorporation des réserves ou conversion des créances.
►Avantages
: ● L’entreprise n’a rien à
rembourser.
● Sa capacité d’endettement est
intacte.
● La rémunération se fait en fonction
des bénéfices réalisés.
►Limites
: les anciens actionnaires risquent de perdre le contrôle du capital (dilution
du capital).
⇒ Les emprunts
à moyens et à long terme :
►Les
crédits à moyen terme financent les investissements dont la durée de vie est
inférieure à 7 ans.
►Les
crédits à long terme ont une durée de 7 à 15 ans.
⇒ Le crédit
bail :
L’entreprise
au lieu d’acheter l’équipement, elle le loue chez une société de crédit bail
qui l’achète à sa demande :
L’entreprise
paye le loyer mensuel convenu dans le contrat.
A la
fin du contrat, l’entreprise peut l’acheter ou le restituer ou renouveler le
bail.
►
Avantages : • L’entreprise suit le progrès
technique, elle est compétitive
►
Inconvénients : • C’est un moyen de financement
cher.
Synthèse :
TABLEAU DES EMPLOIS
ET DES RESSOURCES
EMPLOIS
|
RESSOURCES
|
- Investissements en immobilisations.
- Accroissement des stocks (valeur
nette).
- Accroissement des créances
d’exploitation
(valeur nette).
- Accroissement des créances diverses
et des valeurs réalisables (valeur brute).
- Remboursement des dettes.
|
- Apport en capital.
- Marge brute d’autofinancement.
- Nouvelles subventions
d’investissement.
- Nouvelles dettes.
- Prix de cession des actifs
immobilisés.
- Remboursement des prêts.
- Diminution des stocks (valeur
nette)
- Diminution des créances
d’exploitation
(valeur nette).
- Diminution des créances diverses et
des valeurs réalisables (valeur nette).
|
IV- Les partenaires
financiers de l’entreprise :
A- La banque :
1 –Définition
1ère définition : est un établissement ayant pour objet principal de
procurer des services financiers à des particuliers et à des entreprises,
qu’elles soient privées ou publiques.
L’activité de banque, très anciennement
attestée dans l’histoire, consiste à sauvegarder et à transférer des fonds, à
accorder des prêts et à échanger de la monnaie. Ces services sont fournis par un
ensemble d’institutions telles que les banques de dépôt, les banques centrales,
les caisses d’épargne, les sociétés fiduciaires, les sociétés financières, les
organismes d’assurance vie et les banques d’affaire ou autres institutions qui
se destinent à l’investissement bancaire.
2ème définition : selon la loi bancaire de 1993, l’article 1 nous dicte que :
« Est considéré comme établissement de
crédit toute personne morale qui effectue à titre de profession habituelle,
l’une des opérations suivantes :
- la réception de fond public
- la distribution de crédit
- la mise à disposition de la clientèle
de tous moyens de paiement ou leur gestion »
2- Evolution du système
bancaire et para bancaire marocain
Les institutions financières au Maroc
étaient des maisons de commerce dont les transactions financières étaient
limitées aux dépôts, aux retraits et aux opérations de change qui ne représentaient
qu’une branche seulement de leur activité globale.
Leur développement s’amorça avec la
réouverture du Maroc au commerce extérieur en 1822-1823, après 65 ans de repli.
Alors il y a eu l’influence des
établissements financiers européens par l’intermédiaire de leur représentant,
pour la plupart des juifs installés à Tanger et créèrent les premières banques
au Maroc.
Le premier établissement fut crée en
1844 (Banque moses pariente).
Depuis cette date, il y a eu création
d’autres banques, dont certaines représentaient des intérêts européens au
Maroc.
Le premier établissement fut crée en
1844 (Banque moses pariente).
Depuis cette date, il y a eu création
d’autres banques, dont certaines représentaient des intérêts européens au
Maroc.
A partir de 1880, certaines banques
européennes voulurent intervenir directement dans les finances marocaines et
créer leurs propres succursales au Maroc.
Parallèlement à cette période,
apparurent les banques étrangères au Maroc entre 1880et 1909.
Sous le protectorat, le nombre des
établissements a atteint les 70 entre Tanger et Casablanca.
Cependant, l’établissement d’un
organisme bancaire proprement dit au Maroc date du début du 20ème siècle.
C’est ainsi que la banque d’Etat du
Maroc a été créée en 1907 en vertu d’une disposition de l’acte d’Algésiras.
Depuis et surtout à partir du traité du
protectorat en 1912, de nombreuses banques étrangères, en majorité française,
installèrent des filiales ou succursales au Maroc.
Au moment de l’indépendance, une
trentaine d’établissement privé exerçaient la profession de banque au Maroc et
contribuaient au financement de l’économie du pays.
Parallèlement aux banques commerciales
privées, des institutions financières spécialisées ont été créées :
- la caisse de prêts immobiliers
(actuellement CIH)
- la caisse marocaine des marchés
- la caisse centrale de garantie
- plusieurs organismes du crédit
agricole
- des banques populaires
Jusqu’en 1943, les entreprises
bancaires n’étaient soumises à aucune réglementation.
La banque d’Etat du Maroc n’exerçait
que pré modestement son rôle de contrôle de la distribution des crédits par du
réescompte car les établissements bancaires marocains obtenaient directement
des concours auprès des maisons mères.
Depuis 1956, le système bancaire et
para bancaire marocain connaît de très importantes transformations :
- suppression et transformation de
certaines banques
- création de nouveaux établissements
- marocanisation de la quasi-totalité
des établissements étrangers.
- Entrée en vigueur de la loi bancaire
(dahir 21.04.1967)
- Création et réorganisation profonde
des organismes financiers spécialisés
- Loi bancaire du 06.07.1993.
3- Opérations de banque
La banque peut être définie par ses
activités qui comprennent la réception de fonds du public, la mise à la
disposition de la clientèle et la gestion de moyens de paiement, et avec les
fonds ainsi recueillis, la conduite d’opérations de crédit, elles-mêmes
génératrices de nouveaux dépôts par le supplément de monnaie qu’elles sont
amenées à créer.
a- les activités des banques :
Nombreuses, les activités des banques
de dépôt se divisent entre les services aux particuliers, les activités de
crédit, les services effectués pour le compte de l’Etat ou pour celui des
émetteurs de valeurs mobilières.
Les services à la clientèle
particulière sont le plus souvent rendus gratuitement en contrepartie du dépôt
de fonds non rémunérés. Ils comprennent toutes les activités ayant trait à la
gestion des comptes de dépôt (règlement et encaissement des chèques,
recouvrement des factures, exécution des ordres de virement, gestion des
règlements par carte bancaire et carte de crédit, opérations de change avec
l’étranger). Certains services sont également rendus moyennant commission
(conservation des titres, conseils concernant les placements, location de
coffres-forts).
L’octroi de crédit, aux entreprises
comme aux particuliers, est la principale source de profit pour les banques :
celles-ci consentement des découverts, des avances, des prêts, et pratiquent
également l’escompte d’effets de commerce.
Enfin, les services effectués pour le
compte de l’Etat comprennent le placement des emprunts d’Etat, notamment les
bons du trésor .les banques pratiquent en outre une activité de gestion auprès
du public au profit des émetteurs d’actions et d’obligations.
b- le circuit bancaire :
L’activité des banques consiste en fait
à transformer des dépôts en crédits ce qui explique leur rôle déterminant dans
les processus de la création monétaire.
Deux
types de dépôts peuvent être effectués auprès des banques : des dépôts à vue,
dont le retrait ne nécessite par de préavis (c’est le cas des comptes de chèque,
des comptes sur le livret tels A ou les plans d’épargne populaire, des comptes
spéciaux tel le Codevi et des comptes courant des entreprises commerciales) ;
et des dépôts à terme, qui ne peuvent faire l’objet d’un retrait qu’à terme
fixe un retrait anticipé reste néanmoins possible, tout en entraînant la perte
de certains avantages liés au dépôt à terme, en particulier une réduction du taux
d’intérêt.
A partir de ces dépôts, la banque
dispose de fonds, qu’elles peuvent utiliser librement, à condition d’être
toujours en mesure de les restituer si le déposant la demande. Pour ce faire,
elle est tenue de respecter un certain rapport entre ses réserves de monnaie et
les prêts qu’elle consent, rapport que l’on appelle son coefficient de liquidité.
Dés lors que la banque satisfait à ces
conditions, elle est en mesure de créer de la monnaie : elle le fait non
seulement lorsque, en contrepartie d’un dépôt, elle permet à son client de
régler ses dépenses par chèques ou par carte de crédit mais également
lorsqu’elle octroie des avances à un client débiteur .en effet, par sa seule
volonté, son client pourra utiliser des moyens de paiement auxquels ne correspond
aucun dépôt, ce qui revient à créer de la monnaie .en revanche, lorsque le
client remboursera la banque, il y aura destruction de monnaie.
Si l’économie est en situation de
croissance, le montant de la monnaie détruite restera inférieur à la création
réalisée, et il y aura gonflement de la masse monétaire. Le même phénomène
s’observe lorsqu’une banque achète des devises à l’étranger (elle crée de la
monnaie nationale en contrepartie) ou lorsqu’elle consent des avances au trésor
public, le banquier de l’Etat. Dans le cadre d’un tel système, on empêche les
banques de créer indéfiniment de la monnaie, en les obligeant à déposer une
partie de leurs avoirs auprès de la banque centrale : le montant qu’elles
seront autorisées à créer dépendra donc, en dernière analyse, de leur capacité
réelle de remboursement.
B- La bourse
des valeurs :
1-Définition
La bourse des valeurs est
un marché financier des capitaux à moyen et long terme. Les instruments
utilisés sur la bourse des valeurs sont soit des actions ou des obligations
appelées titres ou valeurs mobilières. La bourse est un marché où se confronte
des offreurs et des demandeurs de fonds.
2-
Historique
A l’origine, la bourse
était un marché supposé ouvert à quiconque souhaitait vendre ou acheter ; La
bourse de paris fut certainement érigée dans cet esprit, et siégea dans un
édifice construit aux frais du public. Mais bientôt on réalisa que, pour
homologuer ces contrats, il fallait un organisme officiel. C’est ainsi que les
personnes autorisées à exercer en bourse furent limitées à certaines catégories
d’opérateurs. La bourse joue un rôle important dans l’économie capitaliste.
elle permet en effet la vente de titres commerciaux et constitue un marché de
valeurs mobilières, encourageant ainsi l’investissement
Les principales places boursières dans le monde sont : NEW-YORK,
LONDRES, TOKYO.
4-Le rôle de
la bourse
Le marché boursier permet
de :
• Organiser les négociations sur les valeurs mobilières les monnaies
et les lingots d’or
• Faciliter les transactions sur ces valeurs ainsi que leurs
cotations et la publication des cours dans les meilleures conditions de
régularité
• Faciliter l’émission des valeurs mobilières
• Faciliter le contacte entre investisseurs et épargnants
• Animer et élargir le marché financier aux investisseurs
De ce fait elle apparaît
comme un élément moteur de l’industrialisation et de la croissance économique
son ; plus évalués, ce qui est une opportunité de gain, plus de bénéfice pour
les sociétaires.
- Pour l’épargnant :
Un particulier qui place
son argent dans la bourse en achetant des titres de société peut devenir
actionnaire dans telle affaire, ainsi devient membre de la société, il peut
recevoir des dividendes.
- Pour les sociétés :
Pour les sociétés qui ont
besoins d’argent pour étendre leurs activités, le recours à la BVC constitue le
moyen le plus rapide et le plus sûre. Car il leur permet d’acquérir les
capitaux en émettant des titres à la disposition des futurs acquérant, les
sociétés récupérant leurs valeurs en argent, en prenant en considération tous
ces avantages.
- Pour les sociétaires :
Les sociétaires tirent
profit de la cotation en bourse des titres de leurs sociétés, du fait que cette
inscription est une qualité de bonne santé de la société.
- Pour l’économie en général :
Elle permet de participer
directement ou indirectement à l’effort d’expansion des entreprises par conséquent
de l’économie du pays en général.
3-Les acteurs de la bourse
Sociétés en bourse sont les acteurs de base, ce
sont des organismes financiers qui sont souvent des filiales d'institutions
financières chargées de la négociation et la cotation des valeurs mobilières,
ce sont des personnes morales.
• La société gestionnaire, SBVC, est une société de droit
privé, dont le rôle est de gérer et de développer l’activité boursière.
• Le CDVM (conseil déontologique des valeurs mobilières)
il veille à la protection des épargnants et au bon fonctionnement du marché
boursier (c’est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière, il est soumit à la tutelle de l’Etat.
• Le OPCVM (organismes de placement collectif en
valeur mobilière) il s’agit d’un portefeuille collectif de valeur mobilière et
de titres gérés par des spécialistes (gérants) d’une grande institution
financière et constituée par les fonds des épargnants. Cette expression
recouvre les SICAV (sociétés d’investissement à capital variable) et les FCP
(fonds communs de placement) ces 2 catégories d’organismes ont pour objet de
gérer un portefeuille de valeurs mobilières : ils ont été conçus pour permettre
aux épargnants d’accéder facilement au marché financier.
5-Relation
entre marché primaire et marché secondaire
Marché primaire et marché
secondaire sont indissociables en effet le premier dépend du deuxième : Les
épargnants n’achètent des titres que quand ils sont sûrs de leur liquidité et rentabilité,
c’est à dire quand ils sont assurés de pouvoir les revendre sur le marché
secondaire à de bonnes conditions. Le marché secondaire dépend du primaire : la
multiplication des échanges dépend des titres émis sur le marché primaire donc
de l’effort de l’entreprise.
6-La
dynamisation de la bourse
C. La dynamisation de la
bourse a pour objectifs :
• Financer l’économie en particulier les investissements productifs créateurs
d’emplois.
• Impulser la concurrence au sein du marché financier au sens large
et ce afin d’encourager l’offre et la demande.
7-La
fixation des prix en bourse
Chaque jour, des personnes
désirent acheter des actions, d’autres en vendre, mais elles ne sont pas prêtes
à le faire à n’importe quel prix. Les agents de change chargés de réaliser les opérations
en bourse reçoivent des ordres d’achat et de vente. On regroupe lors de la
cotation (dite par tiroir) les ordres d’achat et de vente à chaque limite de
cours, en considérant que ceux qui achètent à 100F achètent aussi à moins (ordres
d’achat cumulés)
et, réciproquement, que ceux qui veulent vendre à 100F le feront à
fortiori à plus de 100F (ordres de vente cumulés). Le prix d’équilibre sera
celui où s’échange un maximum de titres. Autrement dit, pour
chaque limite de cours, on regarde les nombres : ordres d’achat cumulés et
ordres de vente cumulés, le nombre d’échanges possibles étant le plus petit de
ces deux nombres, on regarde ce qui se passe pour chaque limite de cours et on
prend la ligne où il y a un maximum de titres négociés.
8-Les
indices de la BVC
Sur la BVC 3 indices sont
calculés :
- Indice général de la
bourse(IGB)
- Casablanca finance groupe
25 (CFG)
- Upline securities index
(USI)
L’indice général de la bourse :
Il est calculé par la
société gestionnaire, l’échantillon pris en considération est composé de tous
les titres cotés à la bourse(54 sociétés), l’indice de base est choisit d’une
façon arbitraire pour la date du 31-12-1972 il est calculé chaque jour et
publié par la société gestionnaire.
Le CFG 25 :
C’est un indice par une
société financière (Casablanca finance groupe) l’échantillon pris en considération
est composé de 25 titres côtés à la bourse casa. Les critères pris en considération
sont : la taille et la représentation sectorielle. L’indice de base est choisit
d’une façon arbitraire le 31-12-1987
L’USI :
L’USI est calculé par la
société financière upline scurities. L’échantillon de calcul est composé de 10
sociétés cotées à la bourse des valeurs. Les sociétés sont choisies selon la
taille et la représentation sectorielle, l’indice de base est choisit d’une
façon arbitraire le
31-12-1989.
V- La gestion de
trésorerie et de budget :
A- La gestion de
trésorerie :
1- Définition :
La gestion
prévisionnelle de la trésorerie est une méthode qui permet d’estimer et de prévoir
dans quelle mesure l’entreprise devra tantôt recourir à un financement additionnel
pour pouvoir régler ses paiements, tantôt procéder à des placements temporaires
après avoir honoré ses engagements courants.
Seules
des prévisions de trésorerie mais par mois peuvent permettre aux entreprises d’anticiper
les besoins de financement à court terme liés aux décalages temporaires entre encaissements
et décaissements.
2- Le budget de
trésorerie :
L’ensemble de ces prévisions
d’encaissement et de décaissement sont regroupées dans un plan de trésorerie.
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
ENCAISSEMENTS
- Ventes
- Encaissements divers
|
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TOTAL (1)
|
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DECAISSEMENTS
- Achats
- Autres charges
- Divers
|
|
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|
TOTAL (2)
|
|
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SOLDE DE LA PERIODE
(3) = (1) – (2)
|
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|
|
|
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SOLDE DE DEPART (4)
|
|
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|
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|
|
SOLDE DE
TRESORERIE
(5) = (4) – (3)
|
|
|
|
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|
|
B- La gestion de budget
:
1- Le rôle
La gestion
budgétaire est une méthode dynamique qui fait intervenir tous les responsables
des centres de décision dans :
- La préparation des décisions
- La détermination des objectifs
- La mise en œuvre des moyens
- La traduction en chiffre des
décisions prises par la direction
- La participation à la mise en place
de la gestion budgétaire.
2- Les principes :
a) – Hiérarchie des budgets et
interdépendance : budgets résultants sont élaborés à partir des budgets
déterminants.
Ex : budget des approvisionnements est
établi à partir du budget de production.
b) – La cohérence : les différents
budgets sont établis en concertation afin que l’ensemble des prévisions soient
réalisables.
3- Les étapes :
Schéma d’ensemble de la
gestion budgétaire :
Exemple :
Budget de production
L’entreprise GAMA fabrique
des supports en acier.
A- Budget de production
pour le 1er trimestre
B- Réalisation et analyse
ses écarts pour le mois de Janvier
Pour faire ressortir les écarts, il
faut calculer le coût prévisionnel pour la qualité réelle (réalisation de Janvier :
4 100 produits au lieu de 4 000 prévus).
· Réel – préétabli > 0 défavorable
· Réel – préétabli < 0 défavorable
Ecart global = 5 920 000 – 5
874 000 = 46 000 défavorable, ou
148 000 – 102 000 = 46 000
défavorable.
L’écart global est
défavorable
La main-d’œuvre a permis un
gain de productivité mais qui a été annulé par le prix des matières et des
autres charges
. |
Chapitre 9 : Les fonctions financières
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Bons articles, avez-vous entendu parler de LFDS (Le_Meridian Funding Service, Email: lfdsloans@outlook.com - Contact WhatsApp: +1-9893943740--lfdsloans@lemeridianfds.com) est en tant que service de financement USA / UK ils m'accordent un prêt de 95.000,00 $ pour lancer mon entreprise et je les paie annuellement depuis deux ans maintenant et il me reste 2 ans bien que j'aime travailler avec eux car ce sont de véritables prêteurs qui peuvent vous accorder tout type de prêt.
RépondreSupprimerm. pedro contact email / whatsapp +18632310632 détails, pedroloanss@gmail.com. cela m'a aidé avec un prêt de 200 000,00 euros pour démarrer mon entreprise et je suis très reconnaissant, c'était vraiment difficile pour moi ici d'essayer de me frayer un chemin en tant que mère célibataire, les choses n'ont pas été faciles avec moi mais avec l'aide de m. pedro mettre le sourire sur mon visage alors que je vois mon entreprise se renforcer et se développer également. Je sais que vous serez peut-être surpris de savoir pourquoi j'ai mis des choses comme ça ici, mais je dois vraiment exprimer ma gratitude pour que toute personne cherchant une aide financière ou traversant des difficultés avec son entreprise ou souhaitant démarrer un projet d'entreprise puisse le voir et espérer s'en sortir les difficultés.. merci.
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