Marketing TP

Exercice 1 :

« Comment réduire le prix du médicament ? »

Certains préconisent, pour ce faire, une action sur la marge brute du pharmacien d’officine qui reste, quel que soit le prix du médicament, de 30%. Les pharmaciens ont leur mot à dire.

         En effet, quel que soit le prix du médicament (et les modifications à la hausse ou à la baisse qui peuvent l’affecter), la marge brute du pharmacien reste de 30%, (alors que celle du grossiste est de 10%). Pourquoi ne pas agir sur cette marge permettre une baisse du prix du médicament, qui reste considéré comme étant cher au Maroc.

         Ainsi, l’idée de l’instauration du principe d’une marge dégressive a été avancée. Autre proposition : moduler les marges entre les produits essentiels et ceux dits « de confort ».

         Ce qui n’a pas manqué de provoquer le mécontentement, voire l’indignation, des pharmaciens d’officine.

         « Nous ne voulons pas être le bouc émissaire », rétorquent-ils.

Des médicaments trop chers…

« Il convient tout d’abord de faire la part des choses » ajoute-t-on au syndicat ». Car si la marge brute est de 30%, le pharmacien n’en perçoit que 6% à 7% ». La différence se partage entre les taxes dues à l’Etat (stocks…) et l’ensemble des charges (local, charges salariales, de fonctionnement…) dont le pharmacien doit s’acquitter. De plus, « tout chiffre d’affaire doit être relativisé par rapport au coût de la vie ».

         La marge de 6% à 8% représente en fait les honoraires du pharmacien. Car le rôle de ce dernier est d’une grande importance pour le patient.

         « Nous assumons un rôle social de conseil et d’orientation pour lequel nous ne percevons pas d’honoraires ». Sans oublier la vérification de la comptabilité sur l’ordonnance, en un mot la responsabilité du pharmacien.

… et un chiffre d’affaires

A la baisse

A l’ensemble de ces frais, il faut ajouter la situation globale du secteur des pharmaciens d’officine. Celui-ci serait « en crise ». Celui-ci se manifeste par la fermeture de nombreuses officines « en faillite ». Car si le nombre de pharmaciens a doublé en l’espace de 10 ans, le chiffre d’affaires n’a pas connu une évolution similaire. La concurrence se fait de plus en plus forte dans la mesure où les installations nouvelles sont assez nombreuses. Tous ces facteurs expliquent la baisse relative en valeur absolue du chiffre d’affaires.          Il n’est donc pas question, pour les pharmaciens, d’agir sur la marge brute de 30%. Ils avancent d’autres propositions pour diminuer le coût du traitement pour les patients à faible pouvoir d’achat. A savoir, entre autres, la sensibilisation des médecins à la DCI (Dénomination Commune Internationale) ou encore la dotation du pharmacien de « la possibilité légale de donner une prescription par DCI en concertation avec le médecin ». La vie économique du 31- 12- 96. Travail à faire : 1)    Exprimez le prix de vente du médicament par le pharmacien par rapport au prix d’achat. 2)    Relevez les solutions proposées dans le document pour réduire le prix de vente du médicament. 3)    Quels sont les coûts supportés par les pharmaciens ? Ces coûts influencent-ils les prix de vente ? Justifiez votre réponse. Exercice 2 : Travail à faire : 1)    Pour chacun des quatre graphes analysez la variation des quantités en fonction des prix et donnez deux exemples de produits qui convient à chaque situation. 2)    Dites, pour chacun des cas, si l’élasticité est positive, négative ou nulle. 3)    Comparez en particulier l’élasticité du graphe 1 à celle du graphe 4 .